troi au
Troi Au tham tham, mot troi Au
Ba Le van nga lam phuong sau
Nam nam, thang thang, ngay vo tan
Van nho nhung hoai thuo co nhau…
Lop lop trung duong cach biet nguoi
Da may Xuan tron khong lua doi
Mat bao thuong nho, khong ho hen
Luu lac con tim giua cuoc doi !
Va giua long trai nhua ua day
Chua tung luu luyen mai troi Tay
Hom nay tiec nuoi Hai Muoi Tuoi
Da qua bao lan khong co hay
Nguoi cua ta gio nay o dau ?
Troi Au tham tham, mot troi Au
Ba Le van nga, duong vo tan
De han muon doi khong co nhau !
Chan buoc tren suong da dam mon
Day nuoc non nguoi, oi Nuoc Non !
Lam sao cho nhip cau Thuong Men
Noi lai trung duong mot tieng dan
Hom nay lai mot mua Xuan toi
Khong biet bao lan tren the gian
Toc xanh nhuom bac mau nhan the
Tuong nho nguoi xua mong lo lang
Ta biet tim em o chon nao
Duong doi muon dam buoc thuong dau
Ta le cuoc song, hon te tai
Xay mong khong thanh : hen kiep sau !
Noi day dat khach con ghi lai
Mot chut huong long toi co nhan
Hom nay, trong la thu lan cuoi
Ta vieng tham em duoc may van
Le Mong Nguyen
Ciel d’Occident
Ciel immensement triste, o ciel d’Occident,
Paris aux innombrables rues et ruelles
Secretant la melancolie et l’ennui mortel.
D’annee en annee, mois apres mois, des jours s’etirant
Je pense constamment a l’epoque ou nous etions ensemble…
Des mers et des oceans nous separant
Pour combien de temps, combien de printemps
vivons-nous encore chacun et chacune solitairement ?
J’ai pour ma part perdu tout amour et toute esperance,
Mon cœur s’aventurant et battant au ralenti
au travers des vicissitudes de la vie !
Et mon ame juvenile brûlant jadis de toutes les ardeurs
n’ayant pas encore son attache en Occident
Je regrette actuellement mes Vingt Ans et des jours heureux
qui se sont eloignes depuis bien longtemps
a mon insu et dans la plus grande indifference
Ou es-tu, mon anour a present ?
Ciel immensement triste, o ciel d’Occident
Paris aux innombrables rues se prolongeant a l’infini,
et qui portent la trace de tant de ressentiment
des amants separes et maintenant desunis !
Marchant sur le chemin empierre use et embrume
Me voici a l’etranger, o Pays bien-aime !
Fais en sorte que le Pont de l’Amour
relie les deux rives de l’Ocean du bonheur
Me voici a l’etranger pour une nouvelle annee
et pour combien de moment encore dans cet univers ?
Alors que mes cheveux ont blanchi
dans le fondu des couleurs de la vie
a force de me rememorer un amour passe et desespere
Dans quel lieu et dans quelle contree devrais-je te chercher,
les chemins de la vie etant paves d’indicibles souffrances ?
Je traîne ma miserable vie et mon cœur attriste
Puisque dans ce bas monde nos reves ne se sont pas realises
Rendez-vous donc dans l’autre pour unir nos esperances !
De tendres souvenirs restant graves a jamais dans mon cœur,
De mon exil je les envoie a mon ancien amour
Et dans ma derniere lettre si douloureuse
Je te dedie mon poeme, aujourd’hui et pour toujours.
Le Mong Nguyen
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Trời Âu